La saison artistique se poursuit au Bureau d’Information Touristique de Nohant avec sa deuxième exposition de 2025. Nous avons le plaisir d’accueillir dès ce vendredi 04 juillet l’exposition : Les Errances Romantique de ROBERLEINE

Cette exposition réalisée par Françoise Teinturier prendra donc ses quartiers dans nos locaux à compter d’aujourd’hui, vendredi 04 juillet et ce jusqu’au 24 juillet inclus (dates auxquelles nous sommes ouverts tous les jours de 10h à 12h30 et de 14h à 17h45).

Quelques mots de l’Artiste :

« Loin des interrogations esthétiques fiévreuses, alors que l’image virtuelle ne cesse de gagner du terrain sur son équivalent analogique, on assiste à la révolution anthropologique qui fait de l’image le résultat d’un calcul délégué à des robots, une arme létale. La facilité du presse-bouton la banalise proposant en langage visuel indescriminé, la narration visuelle universelle à la portée de tout un chacun.

Jusqu’alors, l’image avait toujours été le résultat d’une trace, d’un marquage, d’une empreinte de la réalité considérée comme un ensemble. Déjà, en leur temps, les impressionnistes, puis les pointillistes découvraient qu’elle était constituée d’une multitude d’informations. Désormais, toute image perçue et produite ne sera jamais qu’un message codé transmis en signes visuels. En conséquence, la transmission numérique n’entretenant aucun contact avec la réalité, le traitement des informations est déléguée à des tiers non humains. Partant, plus de style, plus d’âme, plus de prophètes.

C’est pourquoi, voir de la peinture, en passant fortuitement dans un Office de tourisme, c’est renouer avec une certaine humanisation, autant par la proximité des sujets que par le vécu des signes. Preuve en est de l’attachement généralement remarqué, des visiteurs à l’exigence de la signature d’un misérable producteur des œuvres exposées, souvent inconnu, mais vivant !

Voyageurs qui passez fortuitement par un Office de tourisme, sans y être venus chercher «  la puissance du dépaysement de l’art », ( Edito Revue Beaux-Arts) au contraire des visiteurs des musées, vous l’ emporterez, car, qu’on habite sur place ou au bout de la terre, on l’emporte pour pouvoir voyager chez soi.

Je dis souvent que si j’étais à Montmartre, ou à Venise, je peindrais le Sacré Cœur ou des gondoles. Ici, je suis fière de m’appliquer à contribuer à vanter Nohant, avec mon savoir-faire, pour l’inscrire au patrimoine des lieux désirables de l’imaginaire collectif. Et qu’importe le style, pourvu qu’on ait l’ouvrage ! »